Pelléas et Mélisande

De Maurice Maeterlinck
Théâtre
De 10,00€ à 30,00€
Plein tarif
30,00€
Tarif demandeur d'emploi
26,00€
Grand Spectateur
26,00€
Tarif jeune (- de 26 ans)
14,00€
Tarif étudiant
14,00€
Abonnement 4/40
10,00€
Mélisande est une jeune femme en fuite. Au prince Golaud qui la découvre en pleurs dans la forêt et lui déclare son statut et sa généalogie, elle répond venir d'ailleurs. Et c'est de cet être – et non d'une histoire – que Golaud tombe amoureux, s'occupant d'elle, l'épousant et l'emmenant dans le château de son grand-père. Là, Mélisande y rencontre Pelléas, le demi-frère du ... Prince. Tout est dit. Ou plutôt tout est non-dit, suggestion et projection... Un terrain fertile pour que s'y déploient l'amour interdit et sa chute violente. Une structure entre terre et ciel que Julie Duclos a souhaité habiter. Car à l'instar de l'écriture de Maurice Maeterlinck, les personnages sont « concrets et poétiques », et souvent silencieux. Pour les deviner, la metteuse en scène a imaginé une scénographie où le théâtre et le cinéma s'entremêlent, multiplient les plans, les axes et les angles. Un procédé dramaturgique qui donne lieu à de multiples révélations et élévations et qui rappelle que le symboliste belge a toujours cherché à voir le monde par-delà les apparences.

Comédienne formée au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, metteuse en scène mais aussi passionnée de cinéma, Julie Duclos fait ses premières mises en scène en travaillant à partir d'improvisations avec son groupe d'acteurs (Fragments d'un discours amoureux, Masculin/Féminin, Nos Serments). Elle monte ensuite un texte contemporain, MayDay de Dorothée Zumstein. Artiste associée à la Colline – Théâtre national jusqu'en 2017, elle est actuellement associée au Théâtre national de Bretagne. Pelléas et Mélisande est sa première création au Festival d'Avignon.

Poète, dramaturge et essayiste, Maurice Maeterlinck (1862-1949) pense le théâtre comme un théâtre de l'âme face au destin, et dont le symbolisme serait la forme la plus poétique pour déchiffrer le monde au-delà des apparences. En 1911, il obtient le prix Nobel de littérature.