Les Imprudents

Les Imprudents

d’après les dits et écrits de Marguerite Duras
Théâtre
Sur réservation uniquement
Accessible aux handicapés
De 7,00€ à 25,00€
Plein tarif
25,00€
Tarif de groupe
20,00€
Tarif retraité
20,00€
Tarif demandeur d'emploi
14,00€
Tarif jeune (- de 30 ans)
12,00€
Elèves écoles partenaires
8,00€
Samedi soir étudiants - 30 ans
7,00€
Bénéficiaires minima sociaux
7,00€
conception et mise en scène Isabelle Lafon

Isabelle Lafon a l’art de faire surgir le théâtre en jouant avec ses seuils. Après le triptyque des Insoumises, autour des écrivaines Anna Akhmatova, Monica Wittig et Virginia Woolf, la metteuse en scène s’attèle à la figure de Marguerite Duras. Romancière, cinéaste et femme de lettres, Marguerite Duras a également mené de nombreux
... entretiens, dans les années 1960. Cette matière méconnue, foisonnante, est le point de départ choisi par Isabelle Lafon pour sa traversée poétique du mythe Duras.

Sur scène, deux comédiennes et un comédien se lancent dans un espace de recherche épuré : une table avec des feuilles éparpillées, trois chaises, un piano. À partir des archives, ils donnent corps à des silhouettes plus ou moins connues : une stripteaseuse, une lycéenne ou encore des mineurs et femmes de mineurs du Pas-de-Calais à qui Marguerite Duras lisait des textes de Henri Michaux et Francis Ponge ; il y a aussi le journaliste Pierre Dumayet et les membres du « groupe de la rue Saint-Benoît », Robert Antelme, Dionys Mascolo, Edgar Morin ou Claude Roy.

Le spectacle se fraie un chemin au travers de ces fragments de vie entrecoupés par les digressions d’Isabelle Lafon. En engageant un dialogue au présent avec le matériau littéraire et humain qu’ils traversent, les comédiens révèlent des choses essentielles, inattendues. Ils racontent leur Duras et disent la trace impalpable et réelle que peut laisser une grande œuvre littéraire sur la vie. Entre les mots, par échos, associations d’idées et clins d’œil, se dessine en pointillé le portrait d’une femme méconnue. Sous les grands écrits, sous la figure publique, sous l’icône, une présence s’impose, celle d’une femme libre et soucieuse des autres.

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